Comment éviter les accidents domestiques durant les fêtes

Source : 20 minutes
Etre vigilant avec le sapin
Boules pailletées, guirlandes lumineuses et petits sujets tous mignons à suspendre : à l’approche du réveillon, décorer le sapin de Noël en famille est un moment agréable à partager en famille.
Il y a ceux qui optent pour un arbre naturel, et les autres qui préfèrent un synthétique et pour la déco, c’est à chacun son style. Mais si le sapin ravit petits et grands, quelques précautions sont indispensables pour écarter les risques d’incendie et d’électrocution d’une part, mais aussi les risques spécifiques aux tout petits.
« On laisse les bougies loin, très loin du sapin, parce qu’il est inflammable, insiste Nathalie Irisson, secrétaire générale d’ Attitude Prévention . Et si des guirlandes lumineuses sont installées sur l’arbre, on veille à les éteindre lorsqu’on quitte la pièce ».
Côté déco, « si l’on a des enfants en bas âge, les boules en verres sont à proscrire, pour éviter qu’ils ne se blessent si elles se brisent, tout comme les petits objets de décoration qu’ils pourraient ingérer, rappelle-t-elle. Et on ne les laisse pas sans surveillance s’il y a des guirlandes, à cause du risque de strangulation ».
Attention au monoxyde de carbone
Comme chaque hiver à l’approche des fêtes, il caille ! Naturellement, notre premier réflexe est de pousser le chauffage à fond ou de s’offrir un bon feu de cheminée. Rien de plus anodin, pourtant « chaque année, plus de 3.000 personnes sont intoxiquées au monoxyde de carbone », avertit Nathalie Irisson.
Pour écarter tout risque face à ce gaz toxique incolore et inodore, « il faut faire vérifier ses appareils de chauffage, en particulier les chauffages à combustion ».
Et quelle que soit la météo, qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige, on n’oublie pas d’aérer son intérieur au moins dix minutes chaque jour, histoire de renouveler l’air que l’on respire et chasser les polluants, plus nombreux chez soi que dehors.
Si l’on possède une cheminée, « il faut la faire ramoner avant sa mise en route, mais aussi à la fin de la saison hivernale, quand on arrête de s’en servir, préconise-t-elle. Et pas question de placer un tapis devant la cheminée, les possibles projections d’étincelles pourraient déclencher un incendie ». Pour la peau de bête, il faudra trouver un autre emplacement.
Des jouets conformes pour les enfants
Ils ont depuis longtemps envoyé leur liste au père Noël et désormais, les enfants n’attendent qu’une chose : le moment où ils pourront enfin déballer leurs cadeaux. « Pour des cadeaux en toute sécurité, il faut acheter des jouets certifiés CE ou NF », indique Nathalie Irisson, d’Attitude Prévention.
Mais « il est tout aussi important d’offrir des jouets adaptés à l’âge de l’enfant, poursuit-elle. S’il y a des âges qui sont recommandés, c’est pour éviter les risques, notamment d’ingestion de petites pièces ».
Et une fois les cadeaux ouverts, « on jette rapidement les emballages, on ne laisse pas traîner rubans et bolducs avec lesquels les jeunes enfants risquent de s’étrangler ».
Et puisque le rangement a ses vertus, « on veille à ce que les enfants ne laissent pas traîner jouets et autres voiturettes sur lesquelles on peut marcher et risquer de tomber ».
Attention aux enfants durant l’apéritif
Au moment des fêtes, propices aux grandes réunions en famille ou entre amis, l’apéritif est souvent de mise. Pour accompagner bulles et autres boissons à consommer avec modération, cacahuètes, pistaches et olives se grignotent avec plaisir. « Des aliments durs et petits avec lesquels les plus jeunes enfants risquent de s’étouffer », précise Nathalie Irisson.
On évite aussi de laisser traîner les fonds de verre d’alcool, que les enfants pourraient vider. « Même si on est dans une ambiance festive, on débarrasse vite les boissons alcoolisées pour qu’elles ne soient pas à portée des enfants », prescrit-elle.
Laisser faire les pros pour les huîtres
Le monde se divise en deux catégories : ceux qui savent ouvrir les huîtres, et ceux n’y arrivent pas.
« A chaque réveillon de Noël, les services d’urgences voient dès le début de la soirée arriver des patients qui se sont blessés en tentant d’ouvrir des huîtres, et certains présentent des entailles assez profondes », raconte Nathalie Irisson.
Donc si on n’est pas doué, on laisse faire son beau-frère ou on demande à son poissonnier de les ouvrir. Les plus obstinés peuvent « regarder un tuto sur internet », suggère Nathalie Irisson.
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