Automobile : où en sont les garages solidaires ?
Nés au lendemain de la crise de 2008, les garages solidaires n’ont pas disparu avec le récent rebond économique. Ils sont toujours bien présents, et ceci dans toute la France. Deux poids lourds de l’automobile, Renault et PSA, ont eux aussi décidé d’agir, avec deux approches différentes.

Sources : lesechos
Il y a dix ans, alors que les effets de la crise économique de 2008 se font sentir, une poignée de garages solidaires sont créés, spontanément, aux quatre coins de la France. L’idée est simple : permettre aux ménages défavorisés de pouvoir réparer leur véhicule à des tarifs peu élevés.
Quand on sait que la possession d’une voiture fait partie des critères de première ordre pour les recruteurs, cette possibilité n’en est que plus appréciable en terme de service rendu.
Le principe fait des petits, et ce sont au final plusieurs centaines de garages solidaires qui ont vu le jour durant la dernière décennie. On pourrait citer Solidarauto 37, qui récupère et remet en état des voitures données par des particuliers, des administrations, ou des entreprises. Ouvert en juin 2018 à Joué-les-Tours (Indre-et-Loire), ce garage solidaire revend ensuite les véhicules à des tarifs attractifs, à des personnes bénéficiant des minimas sociaux.
Même système pour La Roue de secours, qui comptera bientôt trois antennes. A celles de Pontarlier et Montbéliard viendra s’ajouter en janvier 2020 le site de Besançon, dans le Doubs. Ce réseau, fondé dès 1999 et donc précurseur en la matière, propose des voitures bon marché à la vente ou à la location (entre deux et six euros par jour, selon les modèles), afin de favoriser la mobilité professionnelle, particulièrement cruciale en zone rurale ou semi-urbaine.
En 2018, ce sont ainsi 600 personnes qui ont été aidées par La Roue de secours. Plus récemment, c’est à La Courneuve, en Seine-Saint-Denis, qu’un garage solidaire a ouvert ses portes. Non seulement il permet à des gens en difficulté financière de faire réparer leur automobile à des tarifs qui sont en moyenne deux à trois fois moins chers que dans un garage classique, mais il emploie également des travailleurs en réinsertion professionnelle.
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